Les portes d'Aberoth

Les portes d'Aberoth

Comment je suis arrivée ici

Comme la plupart des lascars : par accident.

Enfin tu connais la chanson : y’a toujours deux trois arpenteurs qui ont trouvé le chemin volontairement. Une pelade à mon avis, puisqu’ils sont dans la même panade que les autres.

En gros, c’est pas que la porte est verrouillé, mais plutôt qu’elle nous tire sur la laisse quand on se barre trop longtemps : comme on rappelle un cabot au pied, quoi.

En bref : On est muselés. On ‘ma même dit que plus on passe de temps ici plus ça se resserre.
Mais aucun matois ira gratter de trop près ce genre de solstif.

En tout cas, tu devrais t’faire à l’idée d’rouler ta bosse dans les environs. Finalement c’est pas pire qu’ailleurs, la grande ville est plutôt sûre et si t’es pas un gros quoqueret- un crétin quoi – tu t’y creusera bien un trou.
Si t’es plutôt fouineur, essaie aussi d’être togue – malin quoi – pour pas te faire refroidir vite fait.
Si ton truc c’est plutôt la valeur, l’honneur, et toutes ces pipeauteries : Et bah, t’en fait pas, t’aura d’quoi faire!

Le petit plus, c’est qu’ici t’a peu de chances de vioquir: Bon déjà par-ce que…regarde toi quoi? Et puis aussi la camarade frappe plus tard même quand tu passes tes longes à rien foutre.
Autre bonne nouvelle : Tu peux tigner à la pelle, peu d’chances d’avoir un chiard sur le râble.

Bon allez, j’te laisse. Et si t’a des questions, va voir ailleurs si j’y suis hein?