Les portes d'Aberoth

Les portes d'Aberoth

Caractéristiques

  • Symbole : Une roue composée de cinq bras serpentins tenant chacun une épée
  • Portefolio : affrontements, expertise du combat, destruction, pillage
  • Alignement : Chaotique Neutre
  • Puissance : Demi Dieu
  • Plan de résidence : Le Repos du Guerrier
  • Adorateurs: Barbares, guerriers, rôdeurs, soldats, espions,hommes d’armes
  • Domaines : Chaos, Destruction, Force, Guerre
  • Arme de prédilection : le Tantatcus [une roue composée de cinq bras
  • serpentins tenant chacun une épée] (épée longue)
  • Autres noms: Le Pillard, Maître de Toutes les Armes, Seigneur de Guerre

Le but de tout adorateur de Garagos (ga-ra-goce) le Pillard est de se couvrir du sang de ses ennemis au plus fort d’un combat dont il est lui-même l’instigateur. Jadis, Garagos était un honorable dieu de la guerre, un être associé à la victoire militaire dans la fureur, peu versé dans l’aspect tactique des batailles. Il finit par entrer en conflit avec un jeune demi-dieu, Tempus, qui lorgnait sur son attribution de la guerre. Le Tome du triomphe du Marteleur d’Ennemis, écrits sacrés aux yeux de l’Eglise de Tempus, décrit une guerre longue d’un siècle au terme de laquelle le Seigneur des Batailles finit par vaincre Garagos en retournant sa fureur contre lui-même. Alors qu’on le croyait terrassé, Garagos a refait surface il y a peu. Reste à savoir s’il s’est éveillé d’une torpeur millénaire ou s’il a été ressuscité par quelque secte de fidèles. Sa toute nouvelle incarnation semble totalement dénuée de la ruse dont il faisait montre autrefois. En fait, Garagos fait preuve d’une rage insensée. Il se manifeste généralement sous la forme d’un tourbillon de violence armé de six bras, dont la seule raison de vivre semble être la violence.

Dogmes

La paix est bonne pour les imbéciles et les faibles. La guerrerend ses protagonistes forts et l’honneur ne saurait se satisfaire que deconflits directs. Seuls les lâches fuient un combat. Quiconque terrasse unadversaire en lui semant une embûche ou en le frappant dans le dos fait montre de lâcheté. La retraite est inenvisageable, même face à unennemi plus puissant que soi, car si le cœur du guerrier se tourne vers Garagos, ce dernier lui offrira assez de force pour vaincre son ennemi.

Histoire et Relations

Bien qu’il soit chaotique neutre, le dément Garagos est à deux doigts de sombrer dans le Mal. Constituant quasiment une force élémentaire de destruction, le Pillard n’a pas le moindre allié au sein des panthéons d’Abeir-Toril. Ainsi, les autres dieux se contentent de rester aussi loin que possible de lui. Bien qu’il n’ait pas réellement de conscience, Garagos exècre profondément Tempus et sa dupe, la Cavalière Rouge. Si ces divinités se rencontraient sur un champ de bataille, le Pillard aurait de grandes chances d’en faire les frais. Cependant, avec le temps, il est possible que les pouvoirs de destruction de Garagos transcendent sa faiblesse tactique et que les disciples de Tempus aient des soucis à se faire ce jour-là.

Culte et Clergé

Les prêtres de Garagos, appelés les pillards du sang, passent leurs journées à fomenter querelles et différends au travers du continent, sachant que chaque conflit contribue à la perpétuelle renaissance de Garagos. Ils sont intimement persuadés que leur dieu finira par recouvrer sa force divine, qu’il déposera l’haïssable Seigneur des Batailles et qu’il s’emparera du titre de Dieu de la Guerre. Ils montent et développent des réseaux d’espions, de guerriers fidèles et d’agents visant à accroître la puissance du culte. Du reste, la main mise sur chaque cellule est habituellement déterminée par la lutte d’influence opposant les. agents de prêtres rivaux. Les pillards du sang prient pour obtenir leurs sorts au matin. Les cérémonies du Seigneur de Guerre incluent généralement des effusions de sang, suivies d’onctions du sang des ennemis. Bien qu’une poignée de prêtres propres sur eux préfèrent semer la discorde dans les cours de Faerûn, la plupart des prêtres bestiaux de Garagos refusent de se laver et de se débarrasser du sang de leurs ennemis. L’obsession à l’égard du sang-dont fait preuve le culte du Maître de Toutes les Armes en a poussé beaucoup à croire que la foi renferme quelque penchant pour le vampirisme, mais jamais ce fait n’a pu être établi. Du reste, le vampire moyen prendrait certainement un prêtre de Garagos recouvert de sang pour un repas potentiel plutôt que pour un allié. Les pillards du sang se multiclassent généralement en barbares.