Les portes d'Aberoth

Les portes d'Aberoth

Hé, Biscaye!


Hé Biscaye!

Prend cette bibasse et loche bien : ici t’es pu qu’un pauv’ béjaune. Alors joue pas les brodeurs avec tes enfumages de primaire.

J’connais une chanson où qu’on disait à un bige comme toi « T’sais rien Jean Neige ».

Beh voila, tu file bas et t’gardes les esgourdes bien ouvertes.

T’t’es fait faucher sur le pont, triplebige, s’pas d’la duraille mais c’est tout pareil. « Aberoth », qu’ils appellent l’endroit. Et y’a pas d’aiguille pour t’en tirer.

Maint’nant t’a plus qu’à être chaud, et pas t’faire défrimousser par l’premier lascar qui passe.

Sans rigole, les plus togue des arpenteurs s’esquintent encore à chercher l’tournant, alors gomberge pas trop et fini ta mousseuse.

J’te l’dis, s’plafond, c’est l’dernier qu’tu verras, alors…à la tienne dubige!